L’investissement locatif est une option avantageuse pour augmenter vos revenus pour la retraite. Ce projet dégage une rentabilité intéressante. De nombreux dispositifs permettent aux bailleurs de louer leur bien tout en bénéficiant d’une réduction d’impôt ou d’une subvention. Faisons le cap sur ces différentes solutions.
Investir dans le neuf pour préparer sa retraite
L’investissement immobilier dans le neuf est une bonne solution pour arrondir des revenus complémentaires au moment de la retraite. Parmi les dispositifs les plus prisés, il y a particulièrement la loi Pinel. L’idée est d’acquérir un bien immobilier neuf en vue d’une location à longue durée. Grâce à cette démarche, le propriétaire bailleur bénéficie d’allègements fiscaux au long de la durée de location. Celle-ci étant fixée à six ans au moins. Le taux de réduction d’impôt avec ce type d’investissement locatif varie selon la durée de location : 12 % pour 6 ans, 18 % pour 9 ans et 21 % pour 12 ans. Notant toutefois que l’allègement fiscal est limité à un certain seuil. Grâce aux loyers perçus, le propriétaire bailleur peut collecter de l’argent pour préparer sa retraite. Sachez qu’il peut relouer le bien après l’échéance du contrat antécédent.
L’investissement locatif dans l’ancien
Investir dans l’ancien est aussi possible grâce au dispositif Borloo. Ce dernier concerne les biens immobiliers conventionnés avec l’Anah, loués à partir du 1er octobre 2006 et dont la demande de conventionnement a été parvenue à l’organisme jusqu’au 31 janvier 2017. Avec ce dispositif, le propriétaire bailleur du logement ancien obtient des déductions fiscales sur les loyers imposables (30 %, 60 % ou 70 %). Ces avantages sont applicables jusqu’à échéance de l’engagement avec l’Anah. De plus, la durée de la convention peut être renouvelée sous respect de certaines clauses.
D’autres formules d’investissement locatif pour préparer sa retraite
Hormis les dispositifs fiscaux, il existe d’autres solutions d’investissement locatif permettant de préparer sa retraite. Particulièrement, il y a la location d’une pièce de sa résidence principale. Cette partie de l’habitation peut, par exemple, être louée à un étudiant. Il faut le montant du loyer perçu mensuellement dépendra surtout de la superficie de la pièce et de la situation géographique du bien. L’avantage de cette option est que le propriétaire ne soit pas obligé de quitter son logement. En ce sens, il peut habiter dans sa maison tout en percevant une rente. Si le propriétaire respecte un certain seuil de loyer et que la pièce louée constitue la résidence principale du locataire, il y aura une exonération d’impôts sur les revenus pour les loyers.